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Premier trimestre à l'UQAC

Photo du rédacteur: AlexisAlexis
Premier trimestre, celui d’automne… une saison pour un trimestre ? Les quatre saison ne s’emboitent pas avec trois tiers d’années me diriez vous. Pas pour les québécois, car ici, il y a les trimestres d'automnes, d'hiver et d'été. La neige fond aux alentours de mai, ne laissant qu'un mois avant l'été. Le printemps n'est que transition entre deux saisons.
L'Escale, cafétéria en face de la gare de bus de l'UQAC

La vie universitaire à l’UQAC


L’UQAC est un institut avec une diversité de programmes et propose une gamme variée de formations pour les trois cycles, allant des sciences pures aux arts, en passant par les sciences de la gestion, l'éducation et l'ingénierie. L'université a également plusieurs engagements auprès de la communauté des premières nations (programmes d'études et de recherche, services aux étudiants autochtones, reconnaissance culturelle, sensibilisation et formation).

La vie étudiante est active, pour ce premier trimestre, il y a eu plusieurs soirées d'intégration comme un concert québécois avec poutine gratuite ou rendez-vous au bar avec compétition de volley-ball. Il y a également eu des forums pour découvrir le campus et la ville (association, offres étudiantes, découvertes de produits locaux et informations sur la ville). Ces activités m'ont offert des opportunités pour établir des connexions et m'intégrer à la communauté universitaire.

Côté académique, la qualité varie d'un cours à l'autre, mais dans l'ensemble, l'expérience est positive. Certains professeurs sont très pédagogues. Ils nous ont même appris des expressions québécoises. Les cours en distanciel sont également intégré dans le programme, permettant l'intervention de professionnels internationaux.
Couché de soleil sur une rue du centre-ville de Chicoutimi

Mes choix de cours

Pour chaque trimestre, j’ai pu choisir quatre cours parmi une quinzaine, allant de l’intelligence artificielle, les jeux vidéo, la gestion de projet, à la cybersécurité. Chaque cours a une durée de 2h45. Pour environ 3h de cours, il y a en moyenne 6h de travail personnel. Bien que l'organisation soit différente, j'ai trouvé que la charge de travail était à peu près la même qu'en France. Voici les cours que j’ai choisis pour ce premier trimestre :

📊Bases de données réparties, présenté par la Professeure Nakouri Haïfa

Un cours qui introduit aux bases de données réparties et au big data. Au programme, du théorique sur les modèles rationnels, la normalisation et l’algèbre linéaire, puis de la pratique en SQL (fragmentation, traitement et optimisation des requêtes), puis j’ai fini le trimestre en voyant plusieurs outils de big data. Ce cours est indispensable pour des étudiants en big data, contrairement aux étudiants en cybersécurité.

‍💻Programmation sur architectures parallèles, présenté par le Professeur et Directeur du DIM, François Lemieux

Un cours qui nécessite de l’investissement et de la rigueur, le début du trimestre est compliqué, mais la difficulté diminue avec le temps. Un cours plaisant à suivre avec un professeur réactif. Au programme, du théorique sur les systèmes d’exploitation parallèles et les algorithmes parallèles (un peu de maths avec de la complexité d'algorithme et des théorèmes). Puis de la pratique avec de la programmation multithread (MPI et OpenCL). J’ai d’ailleurs fait un petit tutoriel pour installer OpenCL sur VSCode, vu que je n'en ai pas trouvé sur internet.

🔐Sécurité informatique, présenté par le Professeur Kamel Adi

Un cours plus orienté recherche et beaucoup de distanciel puisque le professeur travaille à Ottaouais. Au programme, une vue d’ensemble des champs de la cybersécurité : cryptologie, protocoles cryptographiques, sécurité des réseaux, sécurité logiciel et code malicieux (malware), contrôle d’accès et analyse de risque. Ce cours m’a fait des rappels et permis d'approfondir des thématiques vues en stage, jamais étudiées à l’ISEN.
Avec l’aide de mes camarades Charles et Théo, j’ai eu l’occasion de rédiger un premier papier scientifique, "les avantages et inconvénients de l'utilisation de l'IA dans la cybersécurité" pour lequel j'ai principalement travaillé sur la partie des systèmes de détection d'intrusion (IDS).

Entrée ouest du pavillon Principal + la passerelle qui le relie bâtiment H

☁️Conception et architecture des systèmes d'infonuagique (cloud), présenté par l’étudiant Ph.D. Amine Barrak

Malgré un plan de cours qui m’a paru assez flou, j’ai vu des technologies de répartition et de centralisation des ressources, ainsi que des modes et technologies de communication. Nous avons commencé l’année avec des exposés présentés par les étudiants sur des technologies distribuées. Ensuite nous avons eu l’occasion de faire trois travaux pratiques, nécessitant à notre groupe un grand investissement et effort de recherche. Ce que j’ai bien aimé dans ce cours c’est la découverte de nombreuses technologies et le projet de groupe final, mais bien qu'intéressant, je ne pense pas que ce soit un cours essentiel pour un étudiant en cybersécurité.

📖En plus de ces quatre cours, chaque élève de cycle supérieur se voit assigner le cours "Compétences informationnelles"

C'est un cours qui sensibilise sur le droit d'auteur et le plagiat tout en apprenant à :
- Utiliser des outils bibliographiques,
- Construire et établir un plan pour un sujet de recherche,
- Citer ses sources et rédiger une bibliographie avec différents styles,
- Evaluer la qualité d'un article scientifique,

Il m'a notamment permis de rédiger des papiers scientifique pour supporter des projets que j'ai pu réaliser comme celui sur la cybersécurité mentionné plus haut, ou un autre sur le projet du cours de système d'infonuagique que je vous explique dans la prochaine section. C'est un aspect qui n'est pas du tout étudié en France, mais que j'ai grandement apprécié et que je trouve indispensable pour tout étudiant en école supérieure.

Projet – Un service pour les universités


Avec mes camarades Charles et Théo, nous avons mis en œuvre un projet de développement d’un système infonuagique (cloud en québécois). Nos efforts se sont concrétisés dans une solution permettant aux universités d'offrir un environnement de travail virtuel aux étudiants, particulièrement utile lorsque ces derniers n'ont ni les ressources (ordinateurs, licences ou logiciels), ni le système sécurisé ou bac à sable nécessaires au bon déroulement du cours. Nous nous sommes basés sur des technologies distribuées et tolérantes aux fautes.

Le service fonctionne comme suit : le professeur paramètre une machine virtuelle selon ses besoins, puis la clone pour chacun de ses étudiants. La seconde étape sera de développer la supervision des étudiants par le professeur. Il pourra ainsi également voir et prendre le contrôle des machines virtuelles de sa classe.

Différentes vues du projet : 1. Portail ouvert par un étudiant ; 2. Gestion des applications par le professeur ; 3. Vue sur les bureaux des étudiants depuis le portail professeur

Grâce à la complémentarité des cours de ce trimestre, nous avons pu explorer et maîtriser des outils comme Kubernetes, SQL et Docker, des technologies fréquemment utilisées dans le monde professionnel.

Un travail collaboratif efficace et un projet bien coordonné ont été des facteurs clé de succès de cette réalisation. Ensemble, nous avons surmonté des obstacles, fusionné nos idées et livré un système efficace. Ce projet nous a également permis d’appliquer des méthodes de gestion de projet vues en cours à l’ISEN ou à l’UQAC ainsi que d’accumuler de l’expérience.

Ce projet était bien plus qu'un exercice, nous mettant face à des scénarios concrets, des attentes réelles et des solutions tangibles. Proche du monde professionnel, c'est une expérience qui a affiné nos compétences et nous a préparé à l'avenir.

Découvrez les détails techniques et les réflexions derrière ce projet dans notre papier scientifique ou en explorant le GitHub du projet KRDS (Kubernetes Remote Desktop for Students).

De gauche à droite : architecture du projet & vue avec plusieurs nodes

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Etudes au Québec

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© 2023 par Alexis Vandemoortele

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